Faire évoluer le quotidien des personnes handicapées

mercredi 11 février 2015

Le 11 février, la loi « Handicap » fête ses 10 ans.  L’occasion de faire le bilan sur des mesures qui ont globalement permis de faire progresser nos entreprises sur la question… mais également de rappeler tout ce qui reste à faire !

Il y a 10 ans, les droits des personnes handicapées ont été renforcés pour leur donner les moyens de vivre « comme tout le monde », notamment en permettant aux jeunes handicapés de suivre un cursus scolaire et en renforçant l’obligation d’emploi. Rendre le monde plus accessible était aussi au cœur des mesures votées. L’esprit de la loi mettait ainsi le focus sur le « droit à compensation » : chaque handicap nécessite une prise en compte adaptée, en temps et en moyens matériels, dans la société civile comme dans l’entreprise.

Pour garantir le respect de la loi, des instances de suivi et de recours ont été mises en place : les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) existent pour suivre et identifier les besoins des personnes. Dans les entreprises des dizaines d’accords « handicap » ont été signés.

Image de la "femme" justice avec la balanceMême si la loi de 2005 a fait évoluer la vision du handicap et permis la création de structures dédiées, reste à faire évoluer le quotidien des personnes en situation de handicap et de leurs proches.

Au palmarès des chantiers à entreprendre d’urgence, nous citerons tout d’abord l’accessibilité universelle. A quand une cité accessible à tous, sans restriction et en totale autonomie, qui simplifie la vie de tous les usagers ? Au-delà de l’accessibilité physique, dans un monde où l’accès au savoir et à la communication sont centrés autour du numérique, il y a également urgence à rendre accessibles ces moyens aux personnes handicapées.

Une fois le prérequis de l’accessibilité posé, il reste à aborder la question cruciale de l’enseignement et de l’emploi. Aujourd’hui, des milliers d’enfants n’ont toujours pas accès à l’école… Ce qui signifie souvent pour les parents « aidants » un renoncement à la vie professionnelle.

Aujourd’hui, cette vie professionnelle s’allonge et peut être bousculée par les aléas de la vie. Maladies invalidantes, accidents, personne n’est à l’abri de se retrouver en situation de handicap temporaire ou définitif. C’est pourquoi la CFE-CGC  a fait du maintien dans l’emploi une priorité.

Ne laissons pas passer les 10 prochaines années sans rien faire, agissons !

Agnès PITEL  Membre du GrouPIH – Correspondante de la fédération Energies

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